Après une bonne matinée passée à poursuivre notre fournée de beurre de pomme – 6h de cuisson et bien d’autres avant ça pour préparer les fruits -, nous voilà enfin de nouveau au verger.
Les infos annoncent la venue d’un nouveau typhon pour le week-end (numéro 24 c’est son p’ti nom), et il s’agissait donc d’aller récolter des pommes avant qu’elles ne soient soufflées, ne tombent et ne s’abîment. Idéalement en effet, les pommes doivent être bien présentables pour pouvoir être vendues à l’unité, les autres partant en compote et beurre.
Voici donc papi pommier, 91 ans au compteur, que Janie compte bien soigner au moins jusqu’au centenaire.
Nous n’avons fait que cueillir ses pommes à lui, ainsi que ramasser un grand nombre qui étaient déjà au sol ; des centaines au total ! Sa variété (Kongyoku) est en effet quasiment mûre en ce moment alors que la plupart des autres arbres portent des pommes Fuji, pas du tout à maturité même si elles sont déjà bien grosses. Les vents forts risquent donc d’endommager les pommes pas mûres (chocs entre elles ou contre les branches) plutôt que de les faire tomber, mais on n’y peut rien.
Tous les arbres du verger sont vraiment impressionnants en nombre de pommes, d’autant plus qu’elles sont toutes d’un assez gros calibre. C’est un verger ancien donc les arbres sont épars, mais c’est bien ça qui fait son charme. (Contrairement à des plus modernes où les arbres sont bien en file, voire taillés pour pousser vers le haut et pas sur les côtés, pour pouvoir être plantés plus serrés, nous racontait Janie.)
Entre ces superbes fruits, un temps splendide et quelques compagnons de voyage animaux, ça a été un après-midi mémorable ! Les libellules sont légion, beaucoup plus que d’autres insectes, et semblent particulièrement apprécier les fils pas électriques (tirés à 2m de hauteur pour servir de tuteurs).
Et pour finir, une petite photo des fameuses compotes, le produit fini !

Attention à ne pas tomber dans les pommes 😉
Ah, Bénito, quel sens de l’à-propos, you’re the apple of my eye!