Aujourd’hui il s’agissait de relancer une fournée de beurre de pomme. Pour celles et ceux qui se posent la question, il n’y a bien que des pommes dans ce « beurre », et un peu de cannelle pour le goût, parce que ça va toujours bien avec.
Le terme de beurre est donc un peu exagéré, car il n’y a aucune matière grasse, pas plus que du sucre ajouté d’ailleurs. Mais c’est probablement en référence à la texture un peu plus visqueuse que celle de la compote, ou encore un conseil de consommation. Janie indique en effet à ses clients potentiels que s’ils étalent du beurre (du vrai) et du beurre de pomme sur un toast, ils ont immédiatement l’impression de manger une tarte aux pommes. Une affirmation qu’il nous reste à vérifier, mais c’est vrai que ça a un certain goût de pommes confites.
Journée à la fabrique aujourd’hui, nous avons donc séparé les bonnes pommes de l’ivraie, les premières étant mises de côté pour une compote future, et les moins bonnes servant au beurre. Pour la compote on fait en effet éplucher les fruits par une machine, il faut donc qu’elles aient un calibre suffisant, mais également qu’elle ne soient pas trop abîmées ni trop vertes (pour le goût).
Étape suivante, brosser les pommes sous l’eau courante pour enlever toute trace de terre, car la peau est cuite avec le fruit. On les coupe alors en quarts afin d’enlever facilement le cœur, trop dur, les pépins et les grosses parties abîmes.
Enfin les morceaux sont jetés dans la marmite et il n’y a plus qu’à attendre.
Demain rebelote avec optimisation du temps de travail sur les différents ateliers !
On s’amuse bien finalement, on papote, on chante, et Janie nous a même poussés à parler japonais avec elle, c’était bien bien difficile !
On vous laisse sur deux photos, des jolis nuages sur les montagnes alentours et de notre repas du soir. À la japonaise, les grands plats dans les petits et ce soir, un bon vin rouge français. 🙂
