Le calme avant la compote

Journée de repos aujourd’hui donc, dont nous avons profité avant tout pour faire une grasse mat’ réparatrice de la courte nuit précédente. Nous avons commencé par un petit tour à pieds du village, enfin juste du centre car il est finalement assez étendu, comme on peut s’en rendre compte sur la photo d’ensemble proposée sur wikipédia.

Par Alpsdake – CC BY-SA 3.0

Nous avons cherché un restaurant sans succès, et nous sommes rabattus sur un bentô (boîte-repas) acheté au kombini du coin. Nous avons également croisé Janie qui s’est enquise de savoir si nous avions tout ce qu’il nous fallait. L’occasion de poser les quelques questions qui nous étaient venues entre-temps. Garée sur la route (bienvenue au village) et en pleine discussion avec nous, un américain (à en juger par son accent) s’est même arrêté pour nous demander si tout allait bien. Un comble : ils ne se connaissaient pas, alors que Janie est selon ses propres mots « plutôt connue » ici, ayant été la seule étrangère du village pendant un moment, quand elle s’est installée. Elle nous a alors confié « je suis sûre que c’est le père de ce bébé métisse que j’ai croisé dans les bras d’une maman japonaise ce matin ». Re-bienvenue au village ! 🙂

Nous avons ensuite entrepris une balade pour descendre à la rivière repérée sur la carte, qui s’écoule de manière classique dans la vallée ; Iijima est située entre deux versants parallèles de montagnes. Nous avons pu prendre les vélos de nos hôtes, très agréables à l’aller en pente douce, un peu moins au retour. 🙂
Conformément à la mode japonaise, les pneus étaient bien dégonflés. Là aussi c’est assez fou de constater que les japonais semblent très peu faire attention au gonflement de leurs pneus. À Tokyo nous les avons vus par dizaines rouler quasiment sur les gentes, même pour certains dont ça avait l’air d’être l’outil de travail et qui traînaient des carrioles derrière eux…
Voici quelques photos glanées avant la tombée de la nuit.

Nous avons ensuite été profiter des bains publics (bains publics ♪♬) de la ville, gérés par un ryôkan (auberge traditionnelle luxueuse) mais accessibles à tou·te·s, moyennant 5,60 € et une séparation des genres. Grande salle avec plusieurs bassins, mais nous n’avons pas compris la différence entre tous. Par contre, il y avait un bain extérieur dans un style japonais, plantes traditionnelles, petite fontaine de pierre qui amène l’eau chaude… extra ! (Et qu’est-ce que ça doit être en hiver !) Je n’ai malheureusement qu’une photo de piètre qualité (coucou téléphone entrée de gamme et faible luminosité) pour vous donner une idée, et pas de photo de la partie extérieure pour respecter l’intimité de l’autre personne présente.

2 réflexions sur « Le calme avant la compote »

  1. Les zamoureux qui se bécotent dans les bains publics doivent pas être follement bien vus des passants honnêtes nippons, me trompé-je ? Très joli « le calme avant la compote », et heureusement que si qui sème le vent récolte le pépin, an apple a day keep the docteur away ! Chouettes photos, chouette récit, chouette voyage !

    1. Hé non en effet les amoureux qui se bécotent dans les bains publics n’auraient sans doute pas bonne presse. Enfin, après le passage des américains et de leur pudeur il y a quelques dizaines d’années, une partie des amoureux ne vont de toute façon plus aux bains ensemble, la mixité étant désormais exceptionnelle (on n’en a pas encore vu).
      Janie a confirmé l’expression an apple a day keeps the doctor away, je croyais vraiment que c’était une bière par jour. 🙂
      Pas encore assez fan des pommes non transformées pour en manger une par jour, pour ma part, c’est pourtant pas l’occasion qui manque !

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