Nagranoble à pâtes

Aujourd’hui, départ en voiture aux aurores (ou presque, vers 7h mais le soleil se lève plutôt à 5…) direction Nagano. La ville est le chef-lieu de la préfecture du même nom, connue dans le monde entier pour les JO d’hiver de 98 (coucou maman 🙂 ).
Deux bonnes heures de route pour aller faire établir, pour Dominique le nouveau wwoofer allemand, et pour moi qui profite de l’occasion, une traduction de permis en japonais, qui autorise à conduire dans le pays.

Comme nous avions 2-3 heures à tuer, Janie est partie voir une cliente dans le centre-ville, et nous trois sommes partis nous promener. On est restés à pied autour du grand temple du centre-ville, Zenkō-ji, et dans les quelques rues adjacentes.

Les alentours et la ville ressemblent pas mal à Grenoble de par la taille, l’altitude, les montagnes environnantes et leur verdoyance, même si Nagano est un peu moins plate (le contraire aurait été difficile).

En début d’après-midi, après un ramen express et avoir retrouvé Janie, c’est donc moi qui reprenait le volant pour le retour. Première expérience avec une boîte automatique, première expérience avec le volant à droite ! Les clignotants et les essuient-glaces sont inversés ! Ça a été très drôle au début, mais j’ai vite pris le pli, ayant déjà conduit à gauche en Angleterre (et avec le volant à gauche, c’est plus dur !). Et les trois autres ont dormi sur la route, c’est que ma conduite ne devait pas être si catastrophique.
Par contre ne soyez pas pressés au Japon en voiture, c’est limité à 50 en ville et à la campagne, et à 80 sur autoroute !! C’est tellement contraignant que bien peu de gens respectent les limitations, je dirais que sur autoroute à peine une voiture sur quatre ou cinq roule à la vitesse autorisée…

Ce soir, après avoir à peine avancé sur notre dessin d’arbre, nous avions rendez-vous pour un cours de fabrication de sobas, les nouilles de sarrasin (soba signifie sarrasin en japonais, tout simplement). C’était très instructif notamment sur le travail de la pâte, pour l’étaler fine, en carré, tout ça tout ça. Le tout avec l’art et la manière japonais, que pour ma part je ne reproduirai pas à la maison, ils se compliquent bien trop la vie. Veuillez trouver ci-après un aperçu des nombreux ustensiles et de nos accoutrements au top !

On n’a malheureusement pas compris la moitié du quart des explications données en japonais, mais avec 3 profs pour 10 élèves dont certains déjà bien au fait, ils ont pu nous montrer quoi faire avec des gestes pendant tout le cours !