Le concours de karaoké et le moine social

Aujourd’hui après une matinée de forte pluie bien démotivante, on s’est quand même bougés à Shibuya en début d’après-midi. Premier déplacement en métro, pas si compliqué avec un plan et après avoir compris qu’on paye au nombre de stations.

Shibuya, c’est le quartier avec le fameux croisement-le-plus-piétiné-du-monde avec ses 5 passages piéton et ses centaines / milliers de passants à chaque feu rouge !

C’est plutôt compliqué de s’y déplacer à pied car les routes sont très larges et il faut souvent emprunter des passerelles pour piétons en hauteur ; on ne voit pas trop où on va.

Mais on s’en sort et les rues sont très animées, bien fournies en restaus et cafés en tous genres (et pas beaucoup plus chers qu’ailleurs malgré la popularité du quartier).

On a fait un tour dans l’immense tour Hikarie. Pas passionnant car il s’agit principalement de commerces assez luxueux (type galeries Lafayette), mais on y a une belle vue sur les alentours depuis le 11ème étage. (C’est de là que nous vous avons pris la photo du carrefour.)

Plus intéressant, on s’est ensuite rendus à un festival traditionnel devant le temple Konno Hachimangu. Nous pensions arriver trop tard vers 18h, mais bien au contraire c’était encore très animé ! Stands de nourriture et boissons bien sûr, mais aussi des jeux et activités pour enfants, mime, flûte, danse et un « défilé » religieux avec port de « temple portable » et prière.

Et comme une soirée japonaise ne l’est pas vraiment sans ça, le festival s’est terminée par un concours de karaoké ! Une dizaine de personnes se sont pressées sur scène pour interpréter avec plus ou moins de brio leurs titres préférés.

Que n’ai-je pas fait en demandant au moine derrière nous à ce moment-là où étaient les toilettes… (mais on avait vraiment envie)
La discussion était lancée dans un mélange de japonais et d’anglais, et il a entre autres beaucoup insisté pour que nous allions chanter sur scène ! Sauf qu’en prime d’une certaine timidité dont on ne pourra pas trop nous tenir rigueur vu le contexte, nous ne savons pas lire le japonais… et eux n’ont aucun besoin de versions transcrites en alphabet latin.

Nous avons quand même bien sympathisé, ce qui était déjà plutôt inattendu, et il nous a même invité à venir soulever le « temple portable » demain (le festival dure plusieurs jours). Nous avons immédiatement accepté, et nous nous mettons également de côté un ou deux textes transcrits de chansons japonaises connues, on ne sait jamais !

Et allez pour finir, quelques photos en vrac :