Bien arrivés

Les deux vols se sont bien passés, on nous a servi de nombreux repas et boissons dans l’avion, et leur système de divertissement nous a bien occupés quand on ne dormait pas. Nouvelle expérience : chacun ayant un écran devant lui, on a regardé les mêmes films avec Julia, moi en anglais et elle en version française (il n’y avait pas de sous-titres français). C’était assez drôle d’en parler après coup puisque les mots nous venaient dans des langues différentes, au point d’avoir du mal à se comprendre sur des éléments en particulier. Et le personnage allemand du flim « Why Him » en aura été une excellente illustration, puisqu’il utilise par exemple pour le public anglophone « Schnitzel! » pour dire « merde », et « Scheiß’! » en français. 🙂

Nous sommes bien arrivés à l’aéroport de Tokyo-Narita où nous avons pu vivre (vérifier ?) quelques clichés et autres légendes urbaines !

D’abord, une esthétique enfantine et surchargée assez présente :

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Un humour à toute épreuve :

Un droit à fumer… restreint :

On peut aussi fumer dans la rue, mais pas partout, et certainement pas jeter son mégot par terre ! Cendrier de poche obligatoire donc, y compris pour la cendre – mais on n’a toujours pas bien compris si on pouvait fumer dans la rue tout court, des indications au sol disent « ne pas fumer en marchant » !

On a aussi pu vérifier le petit niveau d’une grande partie des japonais en anglais, à l’aéroport (guichetiers pour le change et les billets de train), pour prendre un taxi, dans les bars et restaus. Le plus dur a été pour demander quelque chose à manger, mais bon, il faut dire qu’on est allés dans une izakaya où on sert surtout à boire, et simplement des petites choses à manger.

En contrepartie, les japonais sont extrêmement serviables. La restauratrice de cette izakaya est par exemple partie dans l’arrière-boutique nous écrire une petite liste en anglais de ce qu’elle pouvait nous servir !
Après avoir pris le train-navette de l’aéroport à Tokyo, nous voulions rejoindre l’hôtel à pied. Sans GPS ni connexion Internet, pas facile ! (prévoyance zéro) Les gens interpellés dans la rue ont été d’une gentillesse incroyable, allant jusqu’à appeler leurs amis pour nous conseiller. Mais la marche n’a pas l’air d’être le moyen de transport favori des tokyoïtes, et ils ont surtout été amusés qu’on veuille marcher une demi-heure. Entre le manque de carte et les différents fleuves qui imposent de traverser à des endroits précis, nous avons fini en taxi !